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Départ assez tranquille ce matin avec un peu d'autouroute pour arriver jusqu'à Presev. Comme à
Kosice la signalisation est assez déroutante, j'ai bien du mal à trouver la bonne direction. La route pars
ensuite au milieu de la campagne en direction des Tatras. Je traverse d'abord de très beaux
coins avec de très jolis églises et chateaux au milieu de collines verdoyantes. Le pays est très joli.
Petit à petit je me rapproche des montagnes qui sont assez imposantes, et recouvertes d'épaisses
fôrets de sapins. La route commence à se mettre à serpenter, enfin de quoi se mettre sous les roues.
Je m'enfonce de plus en plus dans les montagnes, mais aucune indication concernant la Pologne.
Je demande ma route auprès d'un paysan du coin, pas facile de se faire comprendre mais il m'indique la direction,
je suis en fait à moins de 10 km de la frontière. Celle-ci est au sommet d'un col. Inspection des papiers et me
voila dans un autre pays, la Pologne. La descente coté polonais est très agréable, les paysages
sont très beaux, très alpestres, avec de somptueuses villas en bois ainsi que des églises en
bois qui me rappelle la Norvège.
La route part ensuite en direction de Krakow ou Cracovie pour les francophones. A mon arrivé en
banlieu de celle-ci la route devient dans un état démentiel. Les routes sont défoncées
par les centaines de poid-lourds qui circulent ici, les ornières atteignes des propotions et des formes incroyables.
Il m'est carrément parfois impossible de changer de direction ou de tourner sous peine de me retrouver par terre.
Commence alors la longue galère pour trouver mon auberge, conjuguée avec une chaleur infernale, la polution, les embouteillages,
et les rues défoncées. Avec une chance incroyable je finis, avec beaucoup de mal, par trouver l'auberge et là aussi je ne suis pas decu du voyage :
Il s'agit d'un viel HLM de l'ère communiste situé dans une banlieu glauque de Krakow, à une dizaine de kilomètres du centre ville.
Je me demande
comment je vais faire pour arriver à retrouver la moto le lendemain matin !
L'interieur n'est pas mieux : La chambre est sordide et minuscule. Les autres dortoirs sont occupés par des
immigrés ukrainiens ou russes qui bossent sur les chantiers aux alentours.
La journée de demain est prévue pour la visite de la ville, mais je me demande comment me rendre dans le centre situé à près de 10km:
Je ne me vois pas reprendre la moto et me retaper les rues immondes de cette ville. Il ne me restera
plus qu'a essayer le bus qui passe pas très loin...
Le soir en regardant la quartier je me demande dans quel endroit j'ai bien pu aterrir...
Décidément ce voyage est plus que folklorique !
Le château fort de Spiš ou Spišský hrad
Une très belle église au milieu de la campagne
En route pour les Tatras
Le temps d'un pause...
... pour admirer la vallée
Le massif des Tatras
Coté polonais, une église en bois
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