Jour 8 : Zicavo - Corte
Le coeur de la Corse

Cem atin je ne suis pas mécontent de quitter cet hébergement plus que médiocre et je reprend la route 69 que j'avais laissé hier. Elle continue à sinuer lentement et agréablement dans les montagnes, toujours avec un revêtement très aléatoire et bordée de quelques cochons sauvages. Je finis par rejoindre la Nationale qui rejoins Corte, la capital culturelle de la Corse. Là plus de problème de bitume et de rencontre inopinée en tout genre (animaux, voitures, cars qui se déportent, etc...), je tourne la poignée et c'est parti pour une petite scéance d'arsouille.

Corte n'est pas très loin, j'y arrive assez rapidement. La ville est enchassée dans les montagnes, au croisement de nombreuses vallées. Je décide d'en suivre une plus au nord, celle de la Scala di Santa Regina. Un superbe canyon où défile les rochers rouges au fond d'un très beau ravin et une route qui suit de haut les méandres de la rivière. Un petit régal. Arrivé au bout du canyon il me reste encore un peu de temps, je décide donc de poursuivre jusqu'au Col de Vergio, le plus haut col de Corse. Là encore la route est un petit délice. A nouveau la vue de là haut est superbe. Je suis en fait arrivé à l'extrémité des Gorges de Spelunca, pas très loin d'Evisa, un parcours que j'avais fais lors de mon second jour dans l'île. De ce coté du col, vers l'ouest le temps se fait menacant, je repars donc vers Corte en me régalant à nouveau de virages.

De retour dans la capitale intérieure, je traine un peu dans les rues où tout respire la fierté nationale Corse : une statue de Pascale Paoli, l'université Corse et une statue de Gaffori, et sa maison toujours criblée d'impacts de balles.

Demain ce sera déjà le dernier jour sur l'île de beauté, le temps passe vraiment très (trop !?) vite, d'autant plus quand on est noyé dans ces superbes paysages...